Economie Sociale

Coopératives, Mutuelles, Associations, Fondations : Histoire, Statistiques, Gouvernance, Prospective...
Le Blog de l'Economie Sociale sans complexes !

28 mars 2006

ADDES 2006 : un très grand cru

Le vingtième colloque de l'ADDES s'est déroulé le 7 Mars 2006, dans l'amphithéâtre de la Maison de la Chimie, au cœur de Paris. De l'avis de tous les présents, ce fut un très grand succès. Nous avons accueilli plus de 300 participants, sur des thèmes dont le sérieux aurait pu virer à l'austère, mais qui, grâce au talent des intervenants, ont maintenu la salle en haleine une journée durant.

Vingtième colloque, mais 23 ou 24 ans d'âge, selon que l'on prend pour point de départ notre premier colloque, ou la fondation de l'association, voilà une maturité peu commune de nos jours ; et cependant, rien ne ressemblait à du déjà vu, à du ressassé. Bien au contraire, la tonalité générale était aux projets, aux ambitions, aux innovations. Un certain optimisme, un certain enthousiasme, endormis depuis une paire de lustres, refaisaient leur apparition. Comme l'annonce d'un nouveau printemps pour l'Economie Sociale !

Pour fêter ce vingtième millésime, nous avions réservé une journée entière (jusqu'ici, nous nous limitions à une après-midi) et réuni un plateau hors pair ; la matinée était consacrée aux banques coopératives, l'après-midi aux comptes satellites, d'abord celui des "institutions sans but lucratif", ensuite celui de l'Économie Sociale toute entière. Avec en vedette américaine, notre cher Lester Salamon, et en final, notre non moins cher Jose Luis Monzon : les deux références mondiales incontestables sur le sujet.

Dix jours avant, au vu de la liste des inscriptions qui ne cessait de s'allonger, nous pouvions déjà dormir tranquilles ; la salle serait pleine. Mais il restait à peaufiner le contenu des présentations, et la veille au soir, nous étions encore à en discuter avec Lester Salamon, tout juste arrivé de Baltimore...

Le matin du grand jour, il ne fut pas nécessaire pour ouvrir la séance d'attendre que les travées se garnissent suffisamment ; seules quelques places centrales restaient disponibles, de celles qu'on ne peut atteindre qu'en dérangeant une douzaine de personnes déjà assises… de fait, nombre de retardataires préférèrent rester debout. Un colloque en plein Paris qui commence pile à l'heure annoncée, voilà qui est suffisamment rare pour être souligné.

Et le soir, nous pouvions sereinement sabler le champagne. Mission accomplie !

J'aurais maintes fois l'occasion de revenir sur les thèmes abordés durant cette journée, ainsi que sur les perspectives qui y furent ouvertes pour le développement de la statistique de l'Economie Sociale ; je me bornerai dans ce qui suit à dresser un bilan purement "technique".

Deux innovations auront marqué cette édition exceptionnelle du colloque : tous les présents ont reçu un cédérom contenant l'intégrale des colloques précédents, y compris les "incunables fondateurs" de 1983, et l'ensemble des interventions du jour a été mis en ligne sur notre tout nouveau site dans la semaine qui a suivi. Mettez-le vite dans vos favoris !

Autre événement : devant la qualité de leurs travaux, notre Jury n'a pas tenté de départager les deux candidats en lice pour notre traditionnel Prix de thèse, et a choisi de décerner cette année deux Prix, à Mathieu HELY pour sa thèse de sociologie sur le travailleur associatif, et à Johan PRIOU pour sa thèse d'économie sur l'analyse du rôle des associations dans la mise en œuvre des politiques d'action sociale (voir le compte rendu de Maurice PARODI).

De l'avis général, la formule sur une journée entière est plébiscitée. Le buffet méridien permet bien plus d'échanges qu'un coquetèle de fin de journée, et le temps moins contingenté confère aux interventions plus de naturel et de spontanéité. Nous aurons du mal à revenir à l'après-midi… mais trouverons-nous à nouveau assez de matière pour justifier un budget double ?

Les absents, comme toujours ont eu tort, vu ce qu'ils ont manqué ; mais peut-être, comme ils auraient du rester debout, ont-ils aussi eu quelque peu raison ? Je ne veux retenir que deux absences : celles des responsables politiques qui ont d'abord accepté de venir clore notre séance, puis se sont décommandés, de manière plus ou moins élégante, en tous cas après l'impression des cartons d'invitation. Je n'ai envie de leur faire aucune grâce. Voilà des Messieurs qui auraient beaucoup appris à écouter les communications présentées, en honorant leur engagement. Cela leur aurait peut-être évité de dire beaucoup de bêtises à l'avenir... Non seulement ils ont fait montre d'une désinvolture assez désobligeante, mais en plus, ils ont fait le mauvais choix !

Heureusement, se trouvait parmi nous, dès le début, le tout nouveau Délégué à l'Économie Sociale, Frédéric Tiberghien, qui prononça l'allocution de fin de colloque, après nous avoir écouté avec attention toute la journée. Voilà un hommage auquel nous sommes particulièrement sensibles.

En changeant de "format" par rapport à nos réunions quasi-intimistes du début, l'ADDES s'est en quelque sorte créé des devoirs qu'il faudra assumer. Nous devrons pour la prochaine édition organiser la présence de la presse et d'un photographe professionnel, et donner à la remise de notre Prix un décorum digne de la qualité des travaux que nous distinguons. Le faire savoir devra être à la hauteur du savoir faire : noblesse oblige !

23 mars 2006

Un nouveau mastodonte de la finance coopérative

L'encre du vingtième colloque de l'ADDES, pour moitié consacré aux banques coopératives, était à peine sèche que tombait la nouvelle d'un rapprochement possible entre les Caisses d'Épargne et les Banques Populaires.

Cette information qui fit aussitôt la une de l'actualité économique provoqua l'ire de la vénérable Caisse des Dépôts ; à ses dires, celle-ci n'avait pas été consultée ni même prévenue. Prenant ombrage d'avoir appris la nouvelle par la presse, elle menaça d'utiliser son droit de veto, donnant de ce fait un supplément de crédibilité au projet. Quelques jours plus tard, on apprit que les tractations entre les deux groupes, certes discrètes, étaient déjà anciennes et n'étaient qu'un secret de Polichinelle, ce qui relativise fortement le dépit de la Caisse des Dépôts. On ne se laissera donc pas trop abuser par la poursuite des gesticulations.

Pourquoi le cacher ? Cette fusion intra-coopérative me plaît bien. Certes, il faut attendre d'en mieux connaître les modalités envisagées ; mais, jusqu'à plus ample informé, elle m'apporte à la fois satisfaction et soulagement.

Satisfaction, car l'apparition d'un nouveau géant coopératif appelé à devenir la seconde banque française après le groupe Crédit Agricole vient après la mégafusion opérée dans l'assurance entre la MAAF, la GMF, les MMA et le groupe AZUR. Ces consolidations montrent à l'évidence que l'Économie Sociale est prête à jouer sans complexes dans la cour des grands, et même des très grands, et à ne pas se laisser enfermer dans un profil de sympathiques PME locales, humanitaires et quelque peu archaïques où une large part du monde politique et du patronat aimerait bien la confiner.

Soulagement, car j'avais maintes fois entendu émettre des doutes sur l'authenticité coopérative des Caisses d'Épargne. Celles-ci, entrées dans le monde de l'Économie Sociale récemment et par décision administrative, dépourvues d'une longue culture historique de sociétariat, étaient regardées par certains avec méfiance ; l'annonce tonitruante de leur volonté d'entrer en Bourse n'annonçait-elle pas leur banalisation prochaine et définitive, leur passage par la Coopération ne devant constituer qu'une brève étape transitoire ?

La formule retenue pour la fusion lève toute ambiguïté à cet égard, et renforce au contraire le caractère coopératif des deux réseaux. Tout sera très bientôt en ordre de marche pour porter le modèle de "l'exception bancaire française" hors des frontières. Que faudrait-il donc pour que, dans le monde germanique, les caisses d'épargne (Sparkassen) et les caisses Raiffaisen ne laissent pas les mégafusions s'opérer uniquement au profit des groupes cotés ?

En France même, le nouveau paysage bancaire qui s'esquisse permettra peut-être de mieux "digérer" l'arrivée de la Banque Postale, surtout si la Caisse des Dépôts sort de son rôle ambivalent, un pied dedans, un pied dehors, et que la singularité du "monopole du livret A" trouve sa solution. Car quels que soient les effectifs imposants qu'elles affichent, la vieille clientèle des chèques postaux et la densité du réseau des bureaux de poste ne peuvent à elles seules faire une banque complète et compétitive. Un jour où l'autre, la Banque Postale devra s'adosser à un réseau de taille suffisante auquel elle pourra apporter son potentiel de démultiplication dans la distribution de produits banalisés. Les groupes coopératifs, désormais concentrés en trois pôles, sont parés pour la manœuvre.

05 mars 2006

A moi, comptes, deux mots !

Depuis vingt ans et plus, les familiers de l'Économie Sociale entendent parler d'une Arlésienne aux charmes mystérieux, répondant au nom de "Compte Satellite". Faute de l'avoir jamais vue en chair et en os, on lui prête les traits les plus divers… pourtant, il existe bien d'autres Comptes Satellites, et ce depuis longtemps : ceux de l'Éducation, de la Recherche, de la Santé, de la Culture… Ils ont prouvé leur utilité, ils se sont banalisés.

Et c'est bien ce que nous, à l'ADDES, nous souhaitons depuis notre création au futur compte de l'Économie Sociale : qu'il se banalise ! qu'il devienne un instrument permanent de travail et de dialogue, dont on n'imagine pas qu'on ait pu s'en passer un jour.

Nous avons connu, dans le passé, plusieurs faux départs, plusieurs faux espoirs. Mais l'adoption en 2003, par la commission de statistique de l'ONU, d'un Manuel international pour l'élaboration d'un compte satellite des institutions sans but lucratif (ISBL) a sans doute, cette fois, donné au projet un élan irréversible. Plusieurs pays ont adopté le Manuel, ont établi chez eux des comptes qui permettent désormais des comparaisons internationales ; la France ne pouvait rester durablement à l'écart de ce mouvement.

Certes, les ISBL ne sont pas l'Économie Sociale. Mais elles en constituent une partie, et il faut bien un début à tout. D'autant que le Manuel sera bientôt complété par un second volume de méthodes, consacré celui-ci aux coopératives et aux mutuelles ; c'est notre ami José Luis Monzon, Président du CIRIEC Espagne, qui est chargé de son élaboration. Nul n'était mieux qualifié que lui pour mener à son terme cette tâche d'une rare complexité.

Grâce à la générosité de la Fondation Crédit Coopératif, un résumé du compte satellite des ISBL en France (pour l'année 2002) vient d'être publié sous forme d'une brochure A4 de 16 pages qui sera largement diffusée dans les semaines qui viennent :


C'est un travail qui a occupé votre dévoué serviteur pendant dix-huit mois qui est ainsi vulgarisé. Perfectible, comme toute chose, encore incomplet faute de sources en qualité et en quantité suffisantes, il constitue néanmoins une étape, que j'espère importante, dans le progrès de la connaissance de l'Économie Sociale.

Je reprends pour conclure le dernier paragraphe de la préface rédigée par Edith Archambault :

…"avec son honnêteté foncière et son pessimisme constructif, Philippe Kaminski marque très bien les limites de son travail de bénédictin : faute de sources fiables et cohérentes, la structure des ressources de la plus grande partie des ISBL reste impossible à remplir. Il reste maintenant aux associations à s'approprier ces chiffres qui parlent d'elles, et à l'INSEE à prolonger ces travaux et à améliorer les sources statistiques. Il reste enfin à insérer ce compte des ISBl dans un compte satellite de l'ensemble de l'Économie Sociale."

N'hésitez pas à nous demander autant d'exemplaires de cette brochure que vous souhaitez en distribuer autour de vous ; nous avons du stock... mais un jour viendra où nous n'en aurons plus !

04 mars 2006

Coopératives et dictionnaires

L'histoire des idées et des réalisations de l'Économie Sociale n'est pas seulement à chercher dans les textes des pères fondateurs ou dans les ouvrages spécialisés, mais aussi, et je dirais surtout, dans les ouvrages généraux. C'est là que l'on découvre comment l'Économie Sociale était perçue, comprise, décrite par les véhicules du savoir, à différentes époques. Et quoi de plus général qu'un dictionnaire encyclopédique ? J'entame donc ici une série de citations extraites d'anciens dictionnaires, en étant certain d'avance que leur accumulation progressive s'avérera riche d'enseignements.

A tout seigneur, tout honneur : commençons par la Coopérative, et, puisqu'il faut un début à tout, je me saisis de deux vénérables ouvrages qui m'encombrent depuis la nuit des temps. Ils m'auront au moins servi à cela !

Voici d'abord le "Dictionnaire National, ou Dictionnaire Universel de la Langue Française ; plus exact et plus complet que tous les dictionnaires qui existent, et dans lequel toutes les définitions, toutes les acceptions des mots et les nuances infinies qu'ils ont reçues du bon goût et de l'usage, sont justifiées par plus de quinze cent mille exemples choisis, fidèlement extraits de tous les écrivains, moralistes et poètes, philosophes et historiens, politiques et savants, dont l'autorité est généralement reconnue ; le seul qui présente l'examen critique de tous les dictionnaires les plus estimés, et principalement de l'Académie, de Lavaux, de Boiste et de Napoléon Landais" ; rien que cela !

C'est l'œuvre de Monsieur Bescherelle aîné, bibliothécaire du Louvre, membre de la Société de Statistique Universelle et de la Société Grammaticale. Mon exemplaire est de la seizième édition, chez Garnier Frères, 1877. Eh bien, malgré ses deux tomes comptant respectivement 1330 et 1690 pages, la moisson est réduite à la portion congrue :

Coopératif, coopérative : qui réunit les efforts de tous les intéressés. Se dit du système de communauté des produits du travail inventé par l'Anglais Owen : système coopératif.

Bien maigre ! Et pourquoi spécialement Owen ? Est-ce là tout ce que les grammairiens, poètes, moralistes, savants et tutti quanti avaient à dire sur la coopérative en 1877 ? Sans doute pas, mais notre bibliothécaire du Louvre n'a pas jugé bon d'en mettre davantage. En soi, c'est déjà une information.

Heureusement, le second ouvrage, paru quelques années plus tard, nous éclaire davantage et nous rassure. C'est le "Dictionnaire des dictionnaires ; Lettres, Sciences, Arts, Encyclopédie Universelle" publié sous la direction de Paul Guérin, aux Librairies Imprimeries Réunies, Paris. Il y a six tomes, non datés mais accompagnés d'un supplément paru en 1895.

L'article "Coopérative" se trouve dans le Tome 3 ; compte tenu des citations qu'il contient, je situerais sa date de parution autour de 1885, dix ans avant le supplément, et huit ans après le Bescherelle. Le texte est riche de chiffres et de dates :

Coopératif, Coopérative : adjectif dérivé de coopération. Terme d'Économie Sociale : qui fait concourir les efforts de tous les intéressés à l'amélioration du sort de chacun : système coopératif, société coopérative.

Ce qui est remarquable, c'est que les mots "Économie Sociale" figurent en toutes lettres, et dans le sens que nous entendons leur donner aujourd'hui ! Voilà une belle pioche. Le reste est à chercher à l'article "Coopération" :

Coopération : substantif féminin, du latin cooperationem.
Action de celui qui coopère.
C'est impiété de n'attendre de Dieu nul secours simplement sien et sans nostre coopération (Montaigne)
Terme de théologie : Coopération de la grâce. Action de la grâce qui se joint à la volonté pour l'accomplissement du bien moral.

Terme d'Économie Sociale :
Les sociétés de coopération, ou sociétés coopératives, sont des associations de personnes et de capitaux ayant pour but certains avantages économiques. Les plus simples sont des sociétés de consommation ; ce sont aussi les plus répandues. Des consommateurs se réunissent et s'entendent pour acheter à frais communs des marchandises ; ils s'adressent directement au producteur, qui les leur livre au prix du gros, et la société les revend en détail à ses adhérents, les faisant profiter du bénéfice que le marchand, l'intermédiaire, prélèverait. La plus ancienne de ces sociétés, fondée en 1845 en Angleterre, est celle des Équitables Pionniers de Rochdale. Elle ne comptait au début que 28 membres, et, avec un capital de 4525 francs, elle fit, dès la première année, pour 177.750 francs d'affaires ; or, en 1883, le nombre de ses membres s'élevait à 11.050, le capital à 8.171.875 francs, le chiffre d'affaires à 9.411.400 francs, et le bénéfice réalisé à 1.289.975 francs. Ce succès prodigieux a provoqué la création d'une foule de sociétés analogues ; l'Angleterre, avec l'Irlande et l'Écosse, en possède environ mille deux cent ; l'Army and Navy Cooperative Society Limited fait plus de 500 millions d'affaires. Le principe est se vendre au comptant, sans faire de crédit ; le sociétaire est à la fois actionnaire et consommateur.

En Allemagne, la coopération s'est portée de préférence sur les sociétés de crédit mutuel. Le fondateur de ces banques populaires fut Monsieur Schultze-Delitsch. La cotisation d'entrée est de 1 franc 25 et l'apport mensuel de 25 centimes. On peut y ajouter des dépôts volontaires, comme à une caisse d'épargne, et quand le crédit s'élève à 50 ou 60 francs, on devient actionnaire de la banque. Ces banques se sont multipliées rapidement en Allemagne ; en 1882, on en comptait 1875, et à côté d'elles, des sociétés de consommation, des associations commerciales, industrielles, quelques-unes de construction. Ce mouvement des sociétés coopératives s'est propagé dans tout l'Europe ; en Italie, en Suisse, en Belgique, dans les Etats du Nord, et l'Amérique n'est pas restée en arrière.

En France, toutes les formes de société ont été tentées avec plus ou moins de succès. La révolution de 1848 donna l'éveil aux idées socialistes ; il en sortit des tentatives de sociétés populaires dont une seule survécut et finit par prospérer : c'est l'association des ouvriers lunetiers fondée à Paris par Messieurs Duez et Durié. Elle n'eut d'abord que 13 associés avec apport de 300 francs ; en 1880, elle arrivait au chiffre de 3 millions d'affaires.

En 1863, parut une brochure de Monsieur Beluze, où il réclamait la création d'une banque appliquée aux sociétés coopératives. Elle fut formée aussitôt par souscription au capital de 20.120 francs, sous le titre de "Crédit au Travail" ; en 1866, elle avait 1400 commanditaires et 560.792 francs en fonds de dépôt. Parmi les deux à trois cent sociétés coopératives de consommation qui existent aujourd'hui en France, on peut citer comme modèle celle des forgerons de Commentry, constituée en 1867, et qui est arrivée à un haut degré de prospérité.

Monsieur Auguste Fougerousse est actuellement en France l'un des plus zélés propagateurs des sociétés coopératives de consommation pour lesquelles il a établi une Fédération ayant son siège à Paris.

Bibliographie :
Rouillet : inventaire général des sociétés coopératives, Paris, 1876
Brelay : les sociétés coopératives, Paris, 1884"

Enquête à suivre… et informations à recouper !